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Musique

Paléo Festival, troisième jour

Radio Vostok | 21 juillet 2018

 

Enfin… pour moi jour 2. En regardant le programme de ce qui m’attend, je suis presque déçue, en bonne râleuse, je dis à qui veut l’entendre « y’a rien ce soir ». Il n’empêche, motivée par ma partner in crime, Namrata et son rire communicatif -qui fait s’arrêter quelques festivaliers, eux aussi morts de rire en l’entendant- on se décide à rejoindre la grande scène qui, une fois n’est pas coutume, fait bouger les foules. Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra sont nombreux et simplement en voyant leur tenue, je me ravise immédiatement et pense que je vais passer un bon moment. En un couplet, le jazz manouche mélangé au rock m’embarque, le show est une succession d’autodérision, de bonne humeur, le groupe lâche totalement prise. Quelle belle découverte !
© Paléo Festival 2018 / Anne Colliard

Après la pluie vient Ibeyi (facile je sais). Les sœurs jumelles entrent sur la scène des arches, le public est ébloui par la lumière post-orage, à moins que ça ne soit pas l’aura des chanteuses…
Leur complicité est palpable, bienveillance et bonne humeur sont au rendez-vous. Le public est encore un peu timide bien que déjà en sueur. Naomi nous interpelle « Aller je vous entends pas », ça viendra Naomi. On se laisse embarquer au gré de leurs chansons, tantôt mélancoliques, tantôt engagées (mention spéciale pour le morceau No man is big enough for my arms, véritable ode à la puissance féminine).
© Paléo Festival 2018 / Nicolas Patault

KOKOKO ! Au détour, le groupe franco-congolais, découvert pour ma part à La Gravière l’hiver dernier, m’avait laissé un souvenir incroyable. Leur concert me transporte à nouveau, combinaisons jaunes, machines hybrides (parmi elles, une machine à écrire, des boites de conserves, la récupération est de mise), dans la moiteur ambiante, le public n’a d’autre choix que de se laisser embarquer dans une trance initiatique et hypnotique, la magie KOKOKO à opéré une nouvelle fois.
On retourne aux arches ou l’empereur du sale règne en maître. Lorenzo comble de bonheur ses nombreux et très jeunes fans, vêtus eux aussi du désormais mythique bob pikachu mamène.
© Paléo Festival 2018 / Nicolas Patault

La soirée se termine avec le concert le plus attendu (surtout par Namrata), Gorillaz. Et autant vous le dire, elle était ravie, je pense que je l’ai perdu plusieurs fois tellement elle était sur son petit nuage. En même temps il y avait de quoi séduire, visuellement, musicalement et même humainement, les interactions avec le public étaient nombreuses, et moi j’adore quand on échange avec le public.
On vous retrouve très vite pour le quatrième jour de chronique du Paléo.

Publié le samedi 21 juillet
Photo de Une © Paléo Festival 2018 / Nicolas Patault

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