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Arts vivants

Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées

Radio Vostok | 12 janvier 2015


Radio Vostok accueille dans ces studios le metteur en scène Carlos Diaz et directeur du théâtre El Público à la Havane, Cuba.
Il est en ce moment à Genève pour diriger « Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées », une coproduction cubaine et genevoise, qui a lieu au théâtre de la parfumerie jusqu’au 1er février 2015. Écoutez son interview.
Parallèlement, Radio Vostok s’est entretenu avec les deux comédiennes cubaines-genevoises, Coralia Rodriguez, 55 ans, et sa fille Amanda Cepero, 29 ans.
Toutes deux sont à l’affiche de « Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées », une coproduction cubaine et genevoise, à la parfumerie jusqu’au 1erfévrier 2015. La pièce est dirigée par le metteur en scène Carlos Diaz et directeur du théâtre El Público à la Havane, Cuba.
La rencontre qui a donné vie à cette pièce a eu lieu il y a 2 ans, tandis que Coralia Rodriguez et Amanda Cepero se produisaient à la Havane au théâtre Trianón. « Dans les années 80, Carlos et moi débutions dans le théâtre professionnel à Cuba et sommes devenus amis. (…) C’est Carlos qui m’a proposé le texte en 2013 et nous avons renoué », dit Coralia Rodriguez.
‘Joséphine’ s’inspire d’un texte de l’écrivain cubain Abilio Estevez dans lequel il évoque les thèmes de l’éloignement, l’absence, l’exil ou encore la « cubanité ».
Joséphine est une femme cubaine de la campagne. Elle n’est jamais allée à la Havane. Pourtant, elle n’a jamais cessé de voyager.
Selon Amanda, le texte original est un monologue que Carlos Diaz a adapté de façon à être joué à deux. Coralia y incarne Joséphine tandis qu’Amanda joue l’image de Joséphine, laissant plusieurs pistes d’interprétation au spectateur. « Suis-je la Joséphine qu’elle rêve d’être, suis-je Joséphine dans sa jeunesse, suis-je sa fille? », commente Amanda.
Les comédiennes partagent également des points communs avec Joséphine. « Cela nous a donné de bons points d’appui, puis on a travaillé sur les différences », dit Coralia.
De plus, Carlos Diaz est un metteur scène dont les directives sont claires d’après les comédiennes. « Il guide avec douceur (…) et est très ouvert », explique Coralia.
Coralia et Amanda font partie des Tisseuses de paroles, association genevoise dédiées aux arts de la parole, qui a permis la réalisation de cette oeuvre cubaine à Genève.
La pièce devrait encore continuer à vivre, car mère et fille ont le projet de la rejouer en espagnol à la Havane et à Barcelone d’ici l’année prochaine.
« Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées » est un concentré de ‘cubanité’ qui se déroule jusqu’au 1er février au théâtre de la Parfumerie à Genève.



Carlos Diaz, interview by Radio Vostok on Mixcloud

Radio Vostok I Publié le 12 janvier 2015
Crédit photo de une : ©carlos diaz
 

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